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­­­Le but de mon film était d’illustrer ce qu’une victime d'agression peut ressentir, sans dépeindre l’horreur de l’acte physique, mais bien la façon dont elle vit intérieurement cette souffrance invisible. J’ai voulu expliquer à quel point vivre une agression peut briser une personne et lui enlever une partie d’elle.

 

Depuis quelques années, la culture du viol est de plus en plus dénoncée. Le but étant de sensibiliser la population à cet acte criminel, qui arrive malheureusement bien plus souvent qu’on le pense. Pourtant, je remarque qu’une grande partie de notre société banalise toujours ou se ferme carrément les yeux sur cette triste réalité. C’est un sujet choquant, lourd et malaisant, et les gens n’aiment généralement pas parler de ces choses-là. C'est pourquoi j'ai voulu que mon film soit le véhicule qui permet d'exprimer les émotions pour lesquelles les victimes ne trouvent pas de mots. Le silence, la honte, la peur, le sentiment de culpabilité empêchent la guérison. C'est ce que mon film dénonce et la libération qu'apporte le fait de briser le silence. 

 

L’animation est pour moi puissant moyen d’expression puisqu’elle regroupe presque toutes les formes d’art. J’ai décidé de produire mon film en stop-motion parce que je trouve qu’il y a une connexion particulière entre l’animateur et son personnage autant durant sa fabrication que durant le tournage, ce qui constitue un élément important lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat.

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Maintenant qu’il est terminé, je suis très fière de mon travail. Le résultat final est très près de ce que j’avais imaginé au départ. Ce n’est pas cru, violent ou trop triste. Il touche essentiellement aux sentiments que j’ai voulu intégrer et je pense que ce que les spectateurs retiendront de mon film est la réunion finale entre la jeune fille et son âme. 

DIRECTOR'S STATEMENT

LONG VERSION

Mon but était d’illustrer ce qu’on peut ressentir lorsque l’on vit une agression, sans dépeindre l’horreur de l’acte physique, mais bien comment on vit intérieurement cette souffrance invisible. J’ai décidé de produire mon film en stop-motion parce que je trouve qu’il y a une connexion particulière entre l’animateur et son personnage autant durant sa fabrication que durant le tournage.

SHORT VERSION

FUTURE PROJECTS

Bien sûr, le stop-motion est une technique que j’adore et j’aspire à long terme me tailler une place dans cette industrie. Pour ce qui est de mes projets personnels, je pense que le prochain film que je ferai portera sur l’une de mes crises existentielles. J’ai très souvent tendance à parler d’expériences que j’ai vécues, de mes opinions ou de sujets qui me touchent personnellement. 

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